top of page

NICE JAZZ FESTIVAL 2017

Jazzy Love vous a donné rendez-vous au Nice Jazz Festival 2017 le mois dernier

L’édition 2017 gardera cependant une connotation spéciale puisque le festival de l’année dernière a été annulé en raison des terribles attentats survenus dans la ville de Nice. Les milliers de festivaliers se sont donnés rendez-vous du 17 au 21 juillet pour célébrer la vie et la musique, et le Nice Jazz Festival est revenu en force avec une programmation cinq étoiles sur deux scènes en simultané: le Théâtre de Verdure et la Scène Masséna.
Herbie Hancock, parrain et artiste phare de la 68ème édition du festival
 

On ne parle pas de Jazz sans mentionner Herbie Hancock. Avec ses 60 ans de carrière, 14 Grammy Awards, un César, et un Oscar à son actif, l’américain qui est une devenu au fil des années une véritable icone du genre était présent en tant que parrain du Nice Jazz Festival cette année. En traversant les décennies musicales et avec cette modernisation et le sans cesse renouvellement artistique dont il fait preuve, tant dans ses productions que dans ses lives, Herbie Hancock peut être qualifié aujourd’hui de véritable génie du Jazz. Ayant accompagné Miles Davis à ses débuts, celui qui a été l’un des premiers à utiliser les synthétiseurs et le scratch est resté cependant musicalement très accessible en collaborant notamment avec des artistes comme John Mayer, Christina Aguilera ou Carlos Santana sur son album éclectique “Possibilities”. 

 

 

 

 

Ce véritable futuriste était accompagné sur scène de Vinnie Colaiuta à la batterie, James Genus à la basse, Lionel Loueke à la guitare ou encore Terrace Martin au saxophone. Il a offert à son public un bon set composé d’expérimentations, de démonstrations de ses talents de pianiste, le tout avec toute la prestance et l’ingénuosité qui l’ont aidé à bâtir sa carrière.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Sur la scène Théâtre de Verdure, l’équipe de Jazzy Love a retrouvé le premier jour du festival, le “all-star” groupe féminin Woman to Woman. Venant du Canada, de France, d’Israel, du Japon ou du Chili, ce sextuor surprenant a été une très bonne entrée en matière avec une expérience où s’est mélée délicatesse, interaction fascinante avec le public et talent en puissance. Un groupe qu’on a eu plaisir à découvrir sur scène!

S’en est suivi sur la scène Masséna la performance de l’incontournable trio américain De La Soul, pillier de ce hip-hop au goût funky-jazzy entrainant. Avec un set reprenant leurs plus gros hits tels que “Ring Ring Rin (Ha Ha Hey) ou encore “All Good” et “Pain”, le trio originaire de Long Island a su entrainer son public comme il le fait si bien depuis 1987 et on n’est jamais déçu!

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le lendemain a été tout aussi riche en surprises et performances de haute qualité.  Christian McBride New Jawn a ouvert les festivités en apothéose. Rappelons que Christian McBride c’est tout de même un pilier du jazz d’aujourd’hui, son nom apparaissant sur plus de 250 albums et ayant travaillé avec les plus grands comme James Brown. Ce contrebassiste américain de talent est aussi doué à la contrebasse qu’à la basse électrique et en a fait la démonstration lors de son set en full band qui a oscillé entre jazz acoustique, jazz funk et fusion.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La soirée s’est alors poursuivie avec la douce sud-coréenne Youn Sun Nah qui a totalement envouté Nice avec sa voix remplie de générosité, et qui maitrise surtout très bien le français. En l’entendant parler on était loin d’imaginer sa voix en chantant. Comme une véritable claque, Youn Sun Nah a su nous emporter dans son univers charmeur et charmant. La chanteuse qui maitrise parfaitement la technique du scat, forme de jazz vocal où des onomatopées sont utilisées à la place de paroles, a interprété plusieurs morceaux de son nouvel album “She Moves On” dévoilé récemment.  On peut dire qu’elle a hypnotisé un public qui en est sorti plus conquis que jamais.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le clou de cette deuxième journée au Nice Jazz Festival aura été l’incroyable prestation d’Ibrahim Maalouf, très certainement l’un des artistes jazz contemportains les plus prometteurs de sa génération. Connu en tant que trompetiste, le jeune libanais a montré qu’il était bien plus que ça lors de sa représentation qui a été l’une de ses dernières avant l’annonce de son break cette semaine.  Sa famille qui était présente pour l’occasion a pu assister à toute son ingénuosité et a été témoin de l’émotion contenu dans son cocktail de sonorités jazzy-orientales. L’artiste a fait monter sur scène un orchestre du conservatoire de Nice et a donné l’opportunité à un soliste de jouer de l’accordéon devant un public qui en redemandait.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Pour la troisième soirée du festival, l’équipe de Jazzy Love a eu le privilège d’assister à l’hommage au célèbre Art Blakey rendu par Tony Allen.  Avec ses 48 ans de carrière, Art Blakey était l’un des batteurs de jazz les plus réputés de son époque et l’un des piliers du genre hard bop. Tony Allen a quant à lui rendu cet hommage à la hauteur des attentes du public. Avec 50 ans de carrière, Tony Allen s’apprête à dévoiler son premier album chez Blue Note nommé “The Source” disponible dès le 8 septembre prochain. L’enregistrement de l’album s’est fait sur bandes analogiques et autour de Tony Allen sont réunis quelques-uns des meilleurs musiciens d’une scène que l’on peine à étiqueter jazz tant elle se caractérise avant tout par sa mobilité et créativité. On retrouvera sur cet opus attendu Damon Albarn en tant qu’invité de marque et ça promet!

 

Le clou du spectacle aura cependant été la prestation de Corey Henry, showman et chanteur hors pair qui est sans doutes l’un des clavéristes les plus prometteurs de sa génération. L’artiste de 30 ans a revisité les classiques du funk et de la soul avec une énergie débordante. Corey Henry et sa virtuosité musicale aura été l’une de nos performances preférées de cette édition du Nice Jazz Festival 2017 et on vous recommande fortement d’aller le découvrir ou redécouvrir sur scène.

 

Pour la dernière journée du festival, l’équipe Jazzy Love a eu le plaisir d’être convié au vernissage de l’exposition “Street-art” qui montrait des déclinaisons autour de l’affiche du Nice Jazz Festival 2017 en présence du Maire de Nice Christian Estrosi et de Monsieur Robert Roux, conseiller municipal délégué à l’Art dans l’Espace Public. A l’issue de cette inauguration, une trentaine d’artistes ont relevé le défi de représenter le festival et son affiche officielle à leur manière, donnant une plus grande dimension artistique au festival, et ne se cantonnant pas à un enchainement d’artistes venus interpréter leurs morceaux.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

On retiendra de cette même journée le très prometteur Daniel Freedman qui nous a fait voyager de New York à Cotonou en passant par Rio et Tel Aviv, tout en faisant découvrir au public la puissance et la polyvalence musicale de son dernier album en date sorti l’année dernière et nommé “Imagine That”.  Une très belle découverte qui restera en mémoire !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous avons également eu le privilège de découvrir sur scène le prometteur et mystérieux britannique Seramic et ses influences underground lors de son tout premier concert en France ! Il a fait découvrir pour la première fois au public français son univers pop-jazzy tournant vers l’alternatif et a présenté ses différents projets dont le dernier nommé “I Got You”. Une belle nouvelle pépite qui risque de faire des ravages. A suivre absolument !

 

 

 

 

 

 

 

 

Pour clôturer ces cinq jours de musique de qualité, on a retrouvé le mythique groupe rap IAM sur scène. On ne présente plus IAM qui est probablement l’un des plus grands groupes du paysage rap français.  Toujours d’actualité malgré les années, la formation venant directement de Marseille continue de rassembler les foules lors de leurs prestations en festivals ou concerts.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le Nice Jazz Festival est donc l’un des rendez-vous incontournables pour – pas seulement les fans de Jazz – mais les fans de musique au sens large qui souhaitent découvrir de nouvelles perles musicales tout en redécouvrant des pointures du genre.

Tout fan de Jazz qui se respecte a forcément entendu parlé de l’annuel Nice Jazz Festival. Premier festival de Jazz au monde qui a eu lieu pour la première fois en février 1948, le Nice Jazz Festival est le rendez-vous incontournable des fans du genre venus se réunir pour célèbrer la musique lors de cinq jours de festivités accompagnés des plus grandes pointures de la musique Jazz.

bottom of page